BONNEFOY, Yves
Nuit cette voix, absence ton visage, Et quand tu tomberas dans la terre stérile Je nommerai néant l’éclair qui t’a porté.
Mais éternellement par tes sombres chemins. Je détruis ton désir, ta forme, ta mémoire, Je suis ton ennemi qui n’aura de pitié.
Sur toi les libertés de la guerre et j’aurai Dans mes mains ton visage obscur et traversé,
Dans mon cœur ce pays qu’illumine l’orage.
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